48 heures pour mourir de A. Gruber

Roman policier.

Exemplaire publié en 2014,

aux éditions France Loisirs.

482 pages.

Le téléphone sonne : une voix étrange vous pose une devinette. Vous avez 48 heures pour trouver la réponse, sinon quelqu'un mourra...

Une série de meurtres abominables est perpétrée : un maniaque fait subir à des femmes les plus terribles tortures puis les tue après 48 heures... si personne n'apporte de réponse à l'énigme qu'il a posée.

La jeune inspectrice Sabine Nemez se retrouve cruellement mêlée à l'affaire : sa mère est une des victimes du tueur fou. Sneijder, un profiler aussi génial qu'insupportable, l'associe à l'enquête. Quel esprit dérangé, s'interrogent-ils, est capable de commettre de tels crimes ? C'est alors que Sabine découvre qu'un livre pour enfants sert de modèle aux crimes...

«- Tout le monde en tient une couche collègue. Le problème, c'est l'épaisseur, rétorqua le Néerlandais en se laissant de nouveau aller dans son siège.»

Comme un thriller France Loisirs ne fait jamais de mal à personne, je me suis lancée dans ce titre en compagnie de Caro.

Comme on peut s'y attendre, le style de l'auteur est fluide et agréable à suivre malgré une narration un peu complexe. En effet, le lecteur va découvrir plusieurs personnages qui n'ont a-priori aucun rapport entre eux : le départ est un peu flou car le fil conducteur n'apparaît que très tard dans le récit et m'a semblé tiré par les cheveux.

Pour ce qui est des personnages, je ne retiens que Sneijder le profiler pour sa personnalité atypique qui amène la petite touche d'humour à ce roman. C'est malheureusement le seul qui sort du lot puisque les (nombreux) personnages que l'on suit restent assez prévisibles et ordinaires.

La personnalité du tueur est exploitée dans des chapitres dédiés à sa psychothérapie : je trouve ce procédé intéressant et j'aurais d'ailleurs aimé qu'il y ait plus de passages le concernant.

Le côté énigme m'intéressait beaucoup et l'allusion au livre pour enfants ne me laissait pas indifférente non plus. Malheureusement, ces deux aspects ne m'ont pas convaincus.

Les énigmes sont très vite survolées, c'est à peine si on en attend parler finalement... Quant au livre pour enfants, l'idée est bien utilisée mais l'auteur a choisi un ouvrage très spécifique qui ne parlera qu'aux Germaniques. C'est vraiment dommage car en plus, les contes ont l'air vraiment sombres mais encore une fois, la teneur des histoires n'est pas révélée explicitement et je pense avoir raté des indices tout au long de l'intrigue.

Le dénouement ainsi que l'épilogue n'ont rien de surprenant.

En bref, c'est le premier roman «France Loisirs» qui ne répond pas totalement à mes attentes. La fluidité du récit est là, le suspense est présent mais les trop nombreux personnages ne m'ont pas convaincus et l'intrigue manque de détails.

Ce roman me permet de participer au challenge gourmand, le vin : "Des garçons serviraient champagne et vins fins, [...]."

Pour aller plus loin : La bibliographie de l'auteur

Fiche Babelio de l'auteur – Site des éditions France Loisirs