[ Fin de Séries ] - Élise Andrioli de Brigitte Aubert
Ce rendez-vous me permettra de vous parler d'une série que j'ai lu dans son intégralité ou presque assez rapidement. Je reviendrais sur mes sentiments concernant tous les tomes donc il y aura certainement des spoilers !
Tome 1 : La mort des bois
Tétraplégique, muette et aveugle à la suite d'un attentat terroriste, Elise vit en fauteuil roulant. Elle ne désespère pas, mais un jour, alors qu'elle attend sa dame de compagnie dans un parking, elle est abordée par Virginie, sept ans, qui lui donne des renseignements inquiétants sur des meurtres d'enfants, dont celui de son propre frère. C'est la Mort des Bois qui a frappé, précise la fillette, et elle n'a pas fini. Démasquer l'assassin avant qu'il ne tue encore, telle est la tâche terrifiante à la quelle Elise doit aussitôt s'attaquer. Sous peine de mort, bien sûr : la Mort des Bois sait qu'Elise est au courant.
Tome 2 : La mort des neiges
Après avoir résolu l'énigme des meurtres d'enfants à Boissy-les-colombes et vendu son histoire dont on a fait un livre intitulé La mort des Bois, Elise Andrioli, qui a subi une nouvelle opération, décide d'aller se reposer à la neige. Elle s'apprête à partir lorsque Brigitte Aubert lui transmet un courrier dans lequel un certain D. Vore déclare que, certes, Elise est un ange, mais que justement, dès qu'il voit un ange, il sent tous ses démons se réveiller et que le plus impérieux de tous, Désir, saura le mener à elle. Vaguement inquiète, Elise rejoint la station de castaing, où Francine Atchouel, la directrice d'un centre de loisirs pour handicapés, l'invite à parler de ses exploits : l'exemple d'Elise devrait aider ses pensionnaires à mieux supporter leur difficile existence. Elise accepte. Elle apprend alors qu'un meurtre horrible vient de se produire dans les environs et - coïncidence ? - est abordée par un inconnu qui lui remet un bien étrange cadeau.
En bref, ces deux premiers tomes de la trilogie sont plaisant à lire grâce à une originalité et un cynisme de l'héroïne qui amène un peu de fraîcheur dans le roman policier.
Les premières éditions datant un peu (1998 pour le tome 1), certains petits détails sont datés mais ne gâchent cependant pas la lecture outre mesure car l'on se focalise plus sur les personnages et les intrigues.
Je regrette cependant un gros manque de crédibilité dans le dernier tiers du premier tome et dans une grande partie du deuxième qui me laissent un petit peu frustrée de ne pas avoir apprécié ma lecture de bout en bout.
Concernant plus précisément La mort des neiges, j'ai beaucoup apprécié la mise en abîme de l'histoire dans laquelle Brigitte Aubert ose même s'inclure sous le pseudo B. A.. Malheureusement, l'idée de base s'essouffle vite et part dans tous les sens alors qu'elle aurait pu être très intéressante malgré un schème assez similaire à La mort des bois dans les différentes révélations.
Je lirai le dernier tome si j'ai l'occasion de le trouver pour la satisfaction de terminer cette trilogie mais je n'en attends rien de spécial.
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Tome 3 : La mort au festival de Cannes
Le retour d'Elise Andrioli, la célèbre enquêtrice de La Mort des bois, dans une comédie policière style «Agatha Christie sous amphètes». Devenue tétraplégique, aveugle et muette à la suite d'un attentat, Elise est invitée au Festival de Cannes comme membre du jury Jeunes Talents. La voici sur la Croisette dans son fauteuil roulant aérodynamique à turbo intégré. Grâce aux miracles de la médecine, Elise a progressé : elle peut bouger la main gauche, saluer comme la reine d'Angleterre et utiliser un ordinateur à synthèse vocale spécial non-voyants. Heureusement, son flair intact lui permettra de voir clair (!) dans les morts suspectes et spectaculaires qui se succèdent à un rythme plus effréné que celui des projections. Et de mettre le capitaine Kevin Isidore, une sorte de Columbo champion de boxe thaïe et dont l'enquête patauge plus qu'un peu, sur la piste d'un meurtrier aussi rapide qu'inventif.
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Pour en savoir plus : La bibliographie de l'auteure
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